Quoi ???
À peine trois phrases à traduire et on me facture un forfait minimum ?

Cela s’explique.
Quel que soit le volume d’une traduction, l’organisation et la gestion de projet prennent toujours du temps. Notre équipe commence par enregistrer la commande et créer le projet avec la mémoire de traduction et la terminologie que nous alimentons pour chacun de nos clients. Cela permet d’assurer la cohérence avec les traductions existantes. Nous sollicitons ensuite le traducteur de langue maternelle (native speaker) avec un profil adapté. Tout cela nécessite du temps – avant même de commencer la traduction à proprement parler.

Et du côté du traducteur ?
Le traducteur examine le texte à traduire, clarifie éventuellement certains éléments et souhaits du client, effectue des recherches sur le fond et sur la terminologie à employer, puis c’est parti pour la traduction.
N’importe quel texte, même succinct, peut se révéler délicat à traduire. Le traducteur peut être amené à poser des questions que nous devons remonter au client.

Même si elle est gratuite, une traduction avec Google ou Deepl n’est pour autant pas une solution acceptable.
Les outils de traduction automatique ne sont par exemple pas capables de formuler des slogans percutants, ni de comprendre des passages de textes sortis de leur contexte. Ils ne prennent pas non plus en compte la terminologie usuelle du client ou du secteur. Aucune comparaison n’est effectuée avec les traductions déjà existantes afin de garantir une certaine cohérence. Le moteur de traduction ne sait souvent pas démêler les tournures ambiguës et, en cas de doute, il ne réfléchit d’ailleurs même pas à la question. La qualité d’une traduction automatique n’est en rien comparable à celle d’une traduction humaine. Et cela peut justement faire toute la différence dans le cas d’une petite brochure ou d’un court texte à caractère marketing, supposés être impactants.

Pour toutes ces raisons, facturer au mot la traduction de textes courts ne permet pas de couvrir les coûts, car cela n’est pas représentatif des efforts réellement fournis. C’est un fait : appliquer un forfait minimum est nécessaire afin de couvrir toutes les charges côté traducteur et côté agence, et de ne pas rogner sur la qualité de la traduction, même pour de faibles volumes.

Rédigé par Christian Schaller
Gestion de projet – medical language service